Chaque année, près de 15 000 taureaux meurent après avoir été torturés dans les arènes et les entraînements privés, et des milliers d'autres, ainsi que des vaches et des génisses, sont harcelés et maltraités dans les 65 villes tauromachiques de France et toutes les villes de l'Espagne. Mais maintenant, en pleine pandémie, toutes les festivités prévues jusqu’en juin ou juillet ont été annulées. Nîmes, Arles, Béziers, Mont-de-Marsan, Pampelune, Valence, Castellón, Madrid, Séville, Murcie ... Plus de 250 corridas affectées et 1 684 fêtes cruelles espagnoles suspendues. Le secteur taurin, conscient que le coronavirus va être un coup dur, a commencé à réagir pour demander aux gouvernements français et espagnol le sauvetage économique de la tauromachie. Nous ne le permettrons pas!
Crise
L'industrie de la tauromachie est dévastée: ferias suspendues, milliers de billets à retourner, San Isidro et Sanfermin annulées, élevages au bord de la faillite... La tauromachie est confrontée au moment le plus critique de son existence.
Renflouement
Le secteur de la tauromachie envoie des lettres et reste en contact constant avec différents ministères pour demander des millions d'euros en compensation aux toreros, aux élevages ou un remboursement de l’argent des billets déjà acquis par le gouvernement.
Opportunité
Face à la crise du Covid-19, nous avons une occasion unique de laisser derrière nous les privilèges du passé et de construire un monde sans corrida. Sans les millions que le secteur taurin reçoit en subventions, les fêtes cruelles disparaîtront.
Unir
Maintenant ou jamais! AnimaNaturalis, CAS International, Animal, No Corrida et FLAC s'unissent pour empêcher que des fonds publics soient dépensés pour sauver la corrida. Mais nous avons besoin de votre aide. Nous avons plus que jamais besoin de votre aide. Signez et diffusez!
Non au renflouement de la tauromachie pour atténuer les effets du COVID-19
Bonjour,Suite à l'annulation, dans les villes tauromachiques françaises, des corridas qui avaient été prévues depuis mars et au moins jusqu'en septembre, nous avons appris que les organisations taurines UVTF et ONCT ont sollicité le ministre de l’Agriculture et le ministère de la Culture en France pour des aides de diverses natures. Les régions concernées ont également été contactées, entre autres pour des aides directes et une modification de la destination des fonds de la PAC, avec prolongement des dotations suspendues pour 2020.
La Banque centrale européenne estime que la crise économique que va déclencher le coronavirus pourrait avoir l'ampleur de la grande crise financière de 2008. C'est tout le tissu économique français qui est profondément affecté et des aides gouvernementales seront indispensables pour le soutenir.
L’application d’une TVA à taux 0 a été demandée dès le début de la crise au bénéfice des organisateurs de corridas lorsqu'elles se tiendraient à nouveau, en complément de mesures en faveur des entreprises liées au secteur du spectacle et du tourisme. Pourtant, les spectacles de corrida génèrent des pertes quasi systématiques depuis des années dans notre pays et ne contribuent en rien à sa renommée internationale, bien au contraire. Il a également été demandé que les toreros bénéficient des aides qui seraient accordées aux intermittents du spectacle, alors que la tauromachie a été définitivement retirée de l'inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France en 2016.
Nous demandons au gouvernement de fixer ses priorités sur les secteurs réellement utiles à l'économie du pays et non d'allouer des fonds ou d'accorder des facilités fiscales pour financer le sauvetage de la corrida, alors que bien d'autres domaines d'activité sont autrement plus utiles et urgents pour l'ensemble de la population du pays. Rien ne justifie que cette pratique cruelle, éthiquement inacceptable, soit soutenue à quelque niveau que ce soit.
Merci de votre attention.
Meilleures salutations,